Depuis l’origine, nous avons à cœur de produire autrement, dans le respect des hommes et de la nature. Cependant, nous avons bien conscience que notre démarche a ses limites, et nous nous efforçons d’améliorer continuellement nos pratiques.
Depuis l’origine, nous avons à cœur de produire autrement, dans le respect des hommes et de la nature. Cependant, nous avons bien conscience que notre démarche a ses limites, et nous nous efforçons d’améliorer continuellement nos pratiques.
Nos pratiques ont été reconnues par le Ministère de l’Agriculture comme favorables à la biodiversité. Néanmoins, nous ne sommes pas capables aujourd’hui de mesurer cette biodiversité et l’impact réel que nous avons. Contrairement au réchauffement climatique par exemple, il n’y a pas encore d’indicateur consensuel sur la biodiversité. Nous mettons tout en œuvre pour limiter notre impact et nous pensons qu’il est même possible en cultivant la terre d’avoir un impact positif sur la biodiversité, et de contribuer à l’enrichir plutôt qu’à l’appauvrir. C’est le projet que nous étudions : diagnostiquer l’impact réel de nos pratiques pour pouvoir continuer à les améliorer.
Notre certification porte sur les céréales et nous nous assurons que la qualité obtenue se retrouve jusqu’à la farine du produit fini. Cependant, notre ingrédient ne concerne qu’une partie du produit : un produit ne peut pas être aujourd’hui 100% CRC® (par exemple, dans un biscuit, il peut y avoir aussi du beurre, des œufs, qui ne sont pas concernés par la démarche puisque ce sont des produits animaux).
Pour le pain, c’est différent puisque la farine constitue presque tout le produit hormis l’eau, le sel et la levure.
Nous travaillons donc au développement de nouveaux cahiers des charges pour proposer plus de céréales et donc plus d’ingrédients CRC® et nous avons bordé la communication pour que le consommateur comprenne bien que nos garanties ne concernent qu’une partie du produit.
Nos référentiels de production encadrent la production de certaines céréales– pour le moment le blé tendre, le blé dur, le seigle, le sarrasin et le grand épeautre. Nous pouvons donc raisonner à l’échelle de la parcelle concernée, mais pas encore à celle de l’exploitation dans son ensemble puisque toutes les cultures de nos producteurs n’existent pas en CRC®.
Cependant, de nombreux agriculteurs CRC® sont imprégnés de la démarche et s’en inspirent pour conduire les autres cultures de leur exploitation.
Par ailleurs, l’écriture de nouveaux cahiers des charges permettra de tendre vers des exploitations 100% CRC®.
Aujourd’hui, la Filière CRC® a recours à des pesticides pour lutter contre les organismes considérés comme nuisibles pour les cultures (par exemple des champignons, des insectes). Si nous employons ces molécules, c’est pour maintenir le bon état sanitaire de la plante (lorsqu’elle est « malade »), de son milieu ainsi que le niveau de qualité intrinsèque du produit.
Cependant, nous n’employons ces traitements qu’en dernier recours, et toute utilisation doit être justifiée. L’objectif est d’en utiliser le moins possible et surtout, de proscrire ceux qui n’ont pas un bon profil écotoxicologique (seuls certains produits sont autorisés). En outre, les produits doivent être utilisés à la juste dose, et à certains moments seulement. Par exemple, à partir de 40 jours avant la récolte, aucun traitement ne peut être apporté aux cultures. Après la récolte, le grain est stocké sous ventilation à l’air naturel, sans aucun insecticide de stockage.
Chaque année, nous retravaillons les listes des produits autorisés.
Nous avons également développé un cahier des charges Sans résidus de pesticides spécifique au blé tendre.
GIE CRC® - 45 Boulevard Vincent Auriol - 75013 Paris
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